Théâtre de la Vie
Fondé il y a 43 ans par Herbert Rolland avec Nicole Dumez et Léon Küpper, le Théâtre de la Vie est à l’origine une compagnie théâtrale itinérante pour enfants. Son but premier est alors de travailler à l’élaboration de ses propres projets sous la direction artistique d’Herbert Rolland dès 1971. En 1988, le Théâtre de la Vie s’installe au 45 de la rue Traversière. La compagnie s’implante dans un ancien bâtiment industriel situé à Saint-Josse. Cette période marque deux grands changements. Tout d’abords la compagnie se fixe et devient un lieu théâtral. Ensuite, les œuvres s’adressent à un tout autre public puisqu’il s’agit désormais de jouer devant des adultes. Le Théâtre de la Vie annonce une prise d’autonomie vis-à-vis de la filiation avec la compagnie du même nom qui l’a créé. Ancré dans un principe de « théâtre de création contemporaine », le Théâtre de la Vie prend le parti de privilégier la rencontre, entre les artistes et avec le public, autour de questions existentielles et sujets essentiels concernant le quotidien et s’inscrivant dans un environnement mondial actuel. Intimement lié à la réalité de l’époque, il consacre son temps et accueille en son creux aussi bien des œuvres classiques que des « classiques modernes ». Muni d’une vision humaniste clairement affirmée, il marque une volonté d’ouverture à des publics diversifiés, notamment d’un point de vue socio-culturel ainsi que générationnel. Il tend également à s’enraciner dans le milieu culturel Bruxellois et à se démarquer, sur le plan international, en multipliant ses activités. Le lieu a en outre pour objectif de décloisonner les multiples disciplines artistiques et choisit de faire rimer théâtre et musique, se rencontrer danse et poésie, de conjuguer écriture et art plastique,… Le Théâtre de la Vie a pour but de questionner l’art mais aussi l’évolution du théâtre contemporain. Ce lieu de briques, de bois et de fer attire chaque saison de nouveaux spectateurs à la fois découvreurs, curieux et passionnés et est reconnu pour l’originalité de sa démarche, la qualité artistique de ses créations ainsi que sa programmation. Juillet 2010 va marquer un tournant. En effet, le fondateur du Théâtre de la vie, Herbert Rolland, également directeur et figure marquante, décède. S’ensuit une période de transition assumée par Claudia Gäbler (assistée d’Anik Rolland) qui entamera un profond travail de réflexion sur les enjeux actuels de la création théâtrale. Il faut attendre janvier 2013, pour que le conseil d’administration intègre Peggy Thomas en tant que directrice du Théâtre de la Vie. Misant sur une jeune femme au parcours artistique riche, Peggy Thomas, comédienne et metteuse en scène confirmée, est choisie pour affirmer l’originalité du lieu, stabiliser la gestion et défendre la politique qui sera celle du Théâtre de la vie : promouvoir la jeune création ainsi que les artistes émergents et privilégier les formes scéniques contemporaines.
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