Le spectacle « Pastime Paradise » chorégraphié par Karine Pontiès (professeur de mouvement scénique), en collaboration avec la compagnie de danse contemporaine russe Dialogue Dance, est nominé aux Masques d’or 2016 (festival russe de théâtre créé en 1994 et doté d’un prix prestigieux).
Le festival et la remise de prix auront lieu au printemps 2016.
© Alex Yocu
« Peut-être l’unique sens est-il l’intensité sans le sens » écrit Roberto Juarroz.
Le jeu est un retour à l’innocence intense de l’enfance mais aussi un pied de nez à l’enui. C’est un test de vitalité, qui maintient intact le désir. Et tant que le désir persiste, on ne meurt pas.
Jouer, c’est forger un art de vivre au quotidien qui échappe à l’obsession de l’évaluation quantitative, une attention. Maintenir vivante une part de liberté, et d’inattendu.
S’intéresser à ces plages de la vie, aussi vitales qu’inutiles, à ces lieux discrets où chacun est renvoyé au plus intime de lui-même et où pourtant il rencontre les autres.
Nous écrivons des spectacles parce que le monde est mal fait, qu’il est incomplet; l’être humain a besoin de rêver, de tomber amoureux, de raconter des blagues, de partager des histoires pour compléter son expérience du monde. Le jeu est une des façons les plus délicieuses de le partager.
Le lieu où l’on se rencontre et celui où l’on joue.
« Il serait temps qu’à l’intérieur de soi les frontières tombent.(…) Il serait temps que nous nous grisions de ces espaces encore inconnus de nous,s’ouvrant sur les confins de notre identité vraie.!Il serait temps que je n’ai d’autre horizon que ma vertigineuse complexité puisque c’est en elle que je peux jouir sans frontières de la féroce et caressante poésie de ne m’en fixer aucune » Marcel Moreau
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