Philippine Guisset – Victoria Lepourcq – Özge Özden (CGV&IDM)

Après avoir analysé plusieurs magasines de modes féminins occidentaux de différentes époques, nous avons remarqué que la femme est hypersexualisée et est exposée comme du bétail. Elle est même poussée à devenir une femme « idéalisée » via divers annonces, que ce soient les conseils ménagers des années 20 ou les régimes pour ressembler a des mannequins anorexiques des années 2000.

Nous avons donc décidé de créer un magazine parodique qui dénonce cet aspect négatif de la mode, en incarnant nous même ces mannequins. De cette manière, nous révélons des idées paradoxales : l’hypersexualisation et la libération du corps féminin. Mais aussi, avec nos morphologies et nos teints différents, nous décelons la diversité et brisons les codes de la beauté idéalisée.

En ce qui concerne l’aspect animal, nous avons voulu, dans un premier temps, ironiser le fait que le mannequin est comme un produit de vente, dénudé, décoré,… Il ne représente plus une personne mais un corps, un tas de chair, telle une viande dans une boucherie. Dans un second temps, le pelage d’un animal peut être considéré comme un vêtement, ce qui prenait part à notre sujet qui est la couleur dans la mode. Ces motifs d’animaux sont donc très significatifs dans notre projet. En plus de représenter la bestialité du mannequinat, ils viennent poser la couleur sur notre peau et nous « habiller ».

Le travail de la couleur vient se réaliser suivant ces deux aspects et  nos recherches sur les tendances de la mode entre 1920 et 2020. Nous pouvons alors observer une évolution colorimétrique notable au fil des années que nous appliquons à la peinture acrylique.  Nous commençons avec des couleurs ternes et sombres, puis de plus en plus vives et diverses, pour finir avec une palette plus modeste.

Ces palettes inscrites sur notre peau sous paterne animale, nous posons, nous nous prenons en photos, et nous nous mettons en page pour cet ouvrage satirique et révélateur de notre société.

Ce projet part d’une volonté de travailler sur l’évolution de la couleur dans la mode. Étant un vaste champ de recherche, nous nous sommes cantonnées à la mode occidentale du dernier siècle (entre 1920 et 2020 donc). Au fil de nos recherches, nous avons pu observer une évolution colorimétrique notable au fil des années. Au départ, les couleurs étaient ternes et sombres, puis de plus en plus vives et diverses, pour finir avec une palette plus modeste.

Par la suite, nous nous sommes intéressées aux magazines féminins car il nous semblait être la meilleure mise en forme pour notre projet.

En analysant ces magazines, nous avons remarqué que la femme y est idéalisée. Ce manque de diversité est un élément que nous avons donc voulu contrer.  Avec nos morphologies et nos teintes différentes, nous brisons les codes de cette beauté ‘‘parfaite’’.

Mais plus qu’hypersexualisées, les femmes de ces revues étaient parfois exposées comme du bétail. En effet, le mannequin est un produit de vente, dénudé, décoré,… Il ne représente plus une personne mais un corps, un tas de chair, telle une viande dans une boucherie. Ainsi, poser nos taches de couleur en motifs animales nous semblent porteur de sens.

Au final, notre projet est donc une joyeuse parodie d’un magazine féminin mais avec une véritable recherche sur l’évolution des couleurs au fil des années dans la mode occidentale.

LIEN VERS LE MAGAZINE :

 

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