Introduction
Dans le cadre du cours de couleur, nous avons travaillé sur un principe d’incrustation. Nous posions des gestes picturaux au sein de la nature.
Nous avons chacun choisit une couleur avec laquelle nous avons une affinité plus forte, une couleur qui nous inspire et, à tour de rôle, nous avons invité chacun d’entre nous à travailler notre couleur.
Définir la couleur
Dans le travail du peintre, la couleur est très importante. C’est elle qui définit aussi notre univers.
À l’atelier, nous avons chacun une palette qui nous est propre. Il est alors intéressant de sortir de notre univers confortable et de se confronter à quelque chose de nouveau. C’est ce que nous avons voulu faire. Nous avons réduit la palette de chacun à une seule couleur par laquelle il pourrait se définir.
Ce n’est pas la nature qui nous a inspiré mais la couleur. La question était « où poser mon geste avec cette couleur ? ».. Il y avait des couleurs très différentes les unes des autres : chaudes ou froides, certaines très chromatiques, d’autres moins saturées.
Il a fallu s’approprier cette couleur et s’inspirer d’elle.
La couleur d’Ines Gauquier
Un violet très saturé, un peu noirâtre
La couleur d’Eva Degallaix
Un vert très chromatique
La couleur de Maxence Gérard
Un rouge vif
La couleur de Jessica Morreale
Un bleu vif à peine rougeâtre
En conclusion,
S’approprier la couleur d’un autre n’est pas toujours facile. Parfois il arrivait que la couleur soit totalement opposée à notre sensibilité.
Chercher comment poser notre geste par rapport à la couleur, à son impact selon l’endroit et la façon dont on l’a posé, était une façon nouvelle de se poser des questions picturales.
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